Comment bien réussir une sortie organisée de plusieurs motos.
Savoir ce que l'on veut faire exactement:
Une sortie sur un week-end ,sur un week-end prolongé , sur une période plus longue,une concentration donc beaucoup plus de motos un programme différent des exemples précédents.
1.Connaître parfaitement la région que l'on veut faire découvrir .
2.S'y prendre longtemps à l'avance(une année c'est bien) afin de déterminer grossièrement le nombre de personnes présentes ce qui est très important par rapport au trajet qui va ensuite être adapté au nombre de participants.
3.Une fois cela fait tracer son itinéraire en s'aidant d'une carte routière très détaillée et commencer à faire ses reconnaissances au niveau des routes des stations essence des restaurants du midi et des hôtels du soir ou d'un camp de base qui va servir de replis chaque soir .
4.Commencer le repérage sur le terrain en notant les heures de départ plein fait la veille le temps mis pour rejoindre les étapes et les arrêts intermédiaires (arrêts pipi essence si parcours long ).Repérer les itinéraires parallèles les revêtements des chaussées la fluidité de la circulation . Il est important de prendre des notes car d'une fois sur l'autre on oublie des détails qui ont leur importance sur le timing. Au cours du repérage routier il faut aussi faire le repérage logistique hôtels restaurants bistrots voir adapter le parcours si un point intéressant peut donner à votre sortie un cachet supplémentaire. Ne pas oublier que quand vous roulez à 90 devant le dernier (12 motos) risque de se trouver à 130.Dans votre reconnaissance vous allez tenir compte de la difficulté de l'itinéraire très roulant roulant peu roulant car tous vos motards n'ont pas le même style de conduite et vous devez satisfaire tout le monde. Votre mise en place de l'itinéraire va prendre environ six mois en tenant compte des imprévus de la météo et il ne faut pas hésiter à peaufiner le repérage en voiture ce qui est plus facile pour prendre des notes.
5.L'hébergement: à moins de connaître déjà des adresses il faut les essayer sans dire ce que l'on veut faire incognito et comparer plusieurs choses ensuite il faut négocier .
Pour les hôtels il suffit de prendre l'apéro et de demander à visiter et généralement au cours de la discussion les choses se débloquent et on obtient souvent de très belles prestations à un prix compétitif.(lors de la dernière Armorzane j'ai contacté l'hôtel Barrière à Dinard en me disant pfutt des motards ils en ont rien à foutre et bien j'ai été très surpris de leur réaction ils m'ont proposé un prix relativement acceptable c'est un 4 étoiles et cette année ils m'ont recontacté pour une future manifestation sur tout leur site hôtelier de France : comme quoi tout est possible).
6.La structure de votre manifestation est bien engagée six mois avant la date voir huit mois vous allez demander un engagement ferme des participants afin de pré réserver vos restaurants et hôtels . Essayez de demander juste un acompte aux professionnels et deux chèques à vos participants .Négociez les désistements avec les professionnels jusqu'à un mois avant la participation sans pénalités (impossible pour les voyages à l'étranger ou nécessitant un transport par Ferry sauf agence de voyage avec un coût plus élevé).
7.A cinq mois de la manifestation le parcours les étapes tout doit être bouclé ainsi que les itinéraires de rechange en cas de mauvais temps avec un programme modifié dans la mesure du possible(ça ne l'est pas toujours).Préparez un décharge de responsabilité que vous ferez signer aux participants pour dégager votre propre responsabilité chacun devant assumer sous sa responsabilité sa participation à une virée entre amis. Pour une grosse concentration c'est plus compliqué et FiFi est le roi dans ce domaine il faut lui demander mais logiquement l'autorisation doit être demandée à la préfecture au moins trois mois avant la date et chaque maire de commune traversée doit donner son accord!
8.Pensez aussi si possible à avoir un minimum de bricole de dépannage voir une voiture balai qui récupère casques et blousons en été quand on va visiter certains sites .
9.Et bien sûr une Belle en bonne santé parce que si vous organisez avec une bécane en panne ça va pas le faire
On va dire aussi et c'est pas le moindre travaillez en équipe partagez les choses à faire parce qu'une bonne sortie ce n'est jamais l'oeuvre d'une seule personne mais d'une équipe qui partage votre passion.
10.En final arrangez vous pour avoir en participant Noël pour les photos et Michel le Outard pour les films et là tout sera parfait .
Bonne chance et beaucoup de plaisir à vous de faire partager à vos amis ce qui vous tient à coeur vous fait vibrer nous fait avancer.
Voici un tableau des codes couleurs des fils électriques HONDA.
Ainsi qu'un lien (merci Fifi) pour les spécificités des modèles outre-atlantiques
Vous pouvez naviguer dans les S1, S2 .etc.. afin de voir l'ensemble des câblages électriques des Valkyrie.
http://www.rattlebars.com/valkfaq/schematics/index.html
La valkyrie c’est toute une histoire toute une passion et mon titre serait plus juste en disant possédez les toutes en une seule
Quand les ingénieurs Japonais de chez Honda(ayant sans aucun doute trop forcé sur le saké voire même sur des substances plus corrosive)la sortirent en série
Je me suis dit cette moto elle est faite pour moi
Et comme je l’écrivais il y a encore si peu de temps
la bête en impose un max et l'on voit vite que l'on est loin du concept lambda des autres models,installez vous a son guidon,c'est magique,le coup de clé et en un instant l'on sent la douceur feutrée du six cylindre qui ronronne à souhait avec sa mélodie envoûtante. Des les 1er tours de roues c'est la puissance qui ce fait sentir un troupeaux de juments ça tire ça pousse, et fort, très fort, imaginez une belle autoroute ce déroulent devant vous sur plus de .....km et vous cruisez les pattes en avant avec Zizi top à fond dans la stéréo comme s'il jouaient devant vous à des vitesses (dont il faut mieux rester discret sur le sujet) c'est le délire et c'est un peu ça la Valkyrie,c'est aussi une sélection précise un moteur rond: freedom ,qui donne le meilleur de lui même et qui ne délivre que de bonnes sensations sans mauvaises vibrations,le tout dans une partie cycle saine et exceptionnelle. Après les révisions les mecanos ne revoient jamais les monstres à l'atelier, c'est ça aussi la fiabilité j'annonce plus de 20 000km avec le pneu avant et 15 000 avec l'arrière, d’un entretien relativement peut coûteux c'est une excellente machine qui malgré sa forte consommation en carburant son seul point faible (he oui personne n'est parfait) vous emmènera sur un autre planète c'est certain.
J’ai eu la mienne que Honda France ne vendait pas encore les siennes sur le marché Français, naked comme il se devait à cette époque
Belle racée hoummmmmmmmmmmm une vrai déesse
Puis(pardon mes frères je ne recommencerais plus c'est promis) je l’ai équipé un peu….. sacoches cuir pare-brise Memphis, puis sacoches cuir Honda et pare-brise Honda , quelques chrome ont suivit des phares additionnels et pas mal de bricoles qui vont bien mais qui coûtent cher …..$
Et j’ai vue arriver la tourer, la je me suis dit je la veux aussi, alors j’ai acheté aux USA les sacoches, à l’époque ça coûtait un bras, mais quand on aime ……..non ?et je l'ai attelée la mémère
Enfin quelques temps plus tard est arrivé l’interstate, hoummmmmmmm ! La aussi il m’en fallait une, mais j’aime bien ma jaune et noire alors ni une ni deux, une fois de plus j’achète aux USA tout ce qui me manque, mais pas si simple de transformer un standard en inter, car la il y a un gros boulot, faisceaux elec cocottes et j’en passe (merci Franky) bien sur peinture du fairing et quelques réglage
Changement des par cylindres pour les pods mais le résultat est sympa
J’adore mon IS , aujourd’hui je l’ai encore modifiée snifffffffffff j’peux pas m’empêcher de la démonter et de la bricoler pardon Mr Noël promis c’est la der
La voila en super Valk selle solo Corbin et rail de selle avec son petit solo rack sur le garde boue, …………………cool it’s so sweet de les posséder toutes EN UNE !!!!!!!!
Je conclus de la façon suivante: it's why the size does matter!
Bonne routes mes Amis et ride safe and proud
JEAN
PREMIERE RENCONTRE AVEC MA BELLE ……………………………
Voilà cela fait plusieurs mois que j’attends ma Belle et enfin, après des moments de joie, d’enthousiasme, d’angoisse, de peur, qu’elle puisse ou non me rejoindre ; puis des longues soirées sur Ebay pour détacher mon esprit, en même temps que ma carte bleue, de l’endroit où ils sont fixés, me voilà au pied du mur, non que dit-je, de la voiture :
Il me faut en effet dés ce week-end affronter une longue route jusqu’à Angers pour la retrouver, dernière épreuve avant un premier contact visuel et charnel autre que virtuel.
La nuit dernière fut longue, tant j’imaginai encore n’importe quoi, qu’elle puisse chuter sur une simple pierre, enfoncer une porte vitrée ou toute autre catastrophe.
Oui, l’adoption est une longue route, semée d’embûche, et adopter une belle américaine n’est pas une mince affaire.
Enfin c’est le jour, il nous faut, Florence et moi, enfin démarrer pour nous diriger sur Angers et retrouver ma Belle tant espérée. A ce sujet je ne peux que remercier Florence de son soutien, parfois un peu jaloux, de l’attention que j’ai portée à ma Belle : ce qui paraît pour le moins logique, il est difficile je suppose pour nos épouses, autant que pour nous, d’envisager une quelconque concurrence, alors un ménage à trois, vous pensez bien ! Le claquement du diesel, sept kilomètres de petite route, et nous voici sur le long ruban d’asphalte autoroutier qui nous mènera sans interruption autre qu’un arrêt café jusqu’à Angers. Pendant ce long périple mes idées vagabondent : d’une part les rêves de longues virées que nous allons pouvoir faire tous les trois dorénavant (le Sud ou peut être la Bretagne, sûrement la Pologne et puis l’Irlande, mais aussi l’Italie enfin tous ces endroits que nous souhaitons découvrir mais aussi faire connaître à ma Belle, et d’autre part encore quelques angoisses existentielles du type : Est-elle aussi pulpeuse en vrai qu’en photo, aussi joyeuse et fantaisiste que ses amis me l’ont décrite, aussi performante dans l’effort que ce que nous pouvons l'imaginer, et également assez souple de caractère pour s‘entendre avec Florence, aussi musicienne et mélomane que sa poitrine nous invite à le croire, des questions, des questions qui ne cessent de traverser mon pauvre esprit fatigué de l’attente et surtout de la route.
Mais nous voici arrivés, enfin ! Sandwich aux trois quarts grignoté en roulant pour ne pas perdre de temps, front transpirant, et tenue débraillée. Un saut hors de la voiture, réajustement rapide des vêtements à peine fini, que je vois déjà son tuteur me rejoindre. Quelques mots polis et écourtés, je me précipite à la rencontre de ma Belle, et là …je découvre la vision exacte de ce que j’attendais, désirais et souhaitais plus que tout ces derniers temps; une lueur de plafonnier met en valeur sa robe, nos regards se croisent, ses yeux brillants m’appellent et je comprends que nous sommes fait l’un pour l’autre : Quel soulagement ! Je m’approche, commence à l’effleurer du regard, ensuite de mes mains, tout doucement pour ne pas l’effrayer, puis mes attouchements se font de plus en plus sensibles, assez précis pour toucher une petite excroissance cutanée rosée qui engendre illico un grognement sourd de la part de ma Belle.
Peut-être suis-je trop rapide, trop impatient, allons Philippe, contrôle tes émotions, soit délicat, prends d’abord le temps de l’aider, en lui tenant le bras, à sortir du hall pour goûter un peu d’air pur et frais. Son regard est encore plus luisant à la lumière du jour, il me fait craquer, je ne peux me contenir plus longtemps, pendant que Florence règle les dernières paperasseries de l’adoption avec son tuteur et sa secrétaire, je reprends aussitôt mes effleurements, puis la sentant frissonnée par ces temps ventés et rigoureux je décide de l’entourer de mes abatis afin de la protéger. Mes doigts continuent leur longue et suave conquête pour revenir enfin sur le petit bouton rosé de tout à l’heure, là, suite au son rauque évoqué plus haut, j’entends enfin un râle de contentement, beaucoup plus aigu que le précédent et particulièrement mélodieux.
Nous voici parti pour un grand moment de plaisir, qu’il me sera ici difficile de vous raconter si le forum tient à garder son intégrité :
Ne retenez que ces quelques sensations que je vous livre ici à la hâte et de manière prude tant ces moments exceptionnels sont aussi des instants très personnels. Des frissons sur l’intégralité de nos deux corps nous animent pendant deux grandes heures durant lesquelles nos reins non cessés de se frotter. Sa croupe voluptueuse ondule régulièrement sous moi. Elle se penche parfois, pour parfaire mon plaisir, sans rechigner. Nos gestes restent souples, délicats jamais brutaux. Elle accepte également de ralentir la cadence et m’aide en cela à gérer une certaine retenue bien nécessaire pour une nouvelle rencontre ou au contraire de l’accélérer en libérant des sons envoûtants et évoquant aussitôt sa satisfaction. : Quel pied !
Nous sommes arrivés à l’hôtel, après lui avoir fait boire quelques breuvages voluptueux, je décide de la coucher en la protégeant d’une grande couverture pour qu’elle n’ait pas froid.
Florence me demande alors plein d’explication sur ces moments privilégiés, logique elle a besoin d’être passablement rassurée, et si je souhaite conserver l’intégralité de ma nouvelle famille il me faut maintenant être très attentif à mon Aimée.
Mais là, cela ne vous regarde absolument pas !!!
Fifi l’Auvergnat.
………………………….………. MOTO
J’avais déposé mon F6C chez Honda et, devant ma gueule déconfite face à tant de mauvaise foi - je parle ici du temps nécessaire pour changer un trigger wheel - mon futur-ex concessionnaire (Didier, salaud, le peuple aura tes pots) tente de se rattraper en me proposant d’aller m’amuser pendant deux jours au guidon d’un Gold 1800 2006 noir.
J’accepte la proposition, enfourche la bête et disparaît de sa vue.
Bilan d’un essai de 250 bornes dont 60 d’autoroute, 50 de route et le reste de Paris-RP.
Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est « facilité ». Oui, je sais, c’est bizarre quand on cause d’un machin de 360 kg à sec, mais quand on a l’habitude de rouler en char Leclerc la différence est de taille !
Impressionnant le naturel avec lequel on prend en main ce gros morceau d’alu et de plastique. Il faut dire que la bête se manie du bout des doigts, y compris à basse vitesse. Même dans la circulation, son étroit pneu avant de 130 (comparé à celui du 6C qui fait 150) fait merveille et on peut balancer la bête comme on le ferait avec un vulgaire scoot GT. Le poids n’est jamais un obstacle et un petit gabarit, qu’il soit masculin ou féminin n’aura aucun problème pour s’amuser….à condition d’avoir de longues jambes car la selle est très large et on peine à poser les talons au sol si on ne fait pas son mètre soixante quinze. Il y a d’ailleurs avec cette selle un phénomène que je ne m’explique pas. Celle du F6C est censée être à la même hauteur et la Gold m’a donné pourtant l’impression de dominer largement la route.
Le moteur envoie la sauce à tous les étages (gros couple, ça part donc très vite) sur les premiers rapports, c’en est presque « brutal » pour une grosse mémère comme ça. Là aussi, y’a pas photo avec le moteur du 1500 : 13 daN/m à 5000 tours pour le F6C et 16 daN/m à 3000 tours (pour sa version française bridée) pour la Gold. On freine donc souvent et le freinage c’est bien ce qui m’a le plus impressionné.
Triples pistons + Dual CBS + ABS (jamais déclenché durant l’essai même avec des pneus froids sur du mouillé) = possibilité de s’arrêter vite et réactivité optimale. On freine de l’orteil et du bout de l’index sans aucun effort. Comparé aux freinage de bûcheron qu’il faut sortir sur le 1500 en priant pour que la roue avant ne se bloque pas…ce n'est que du bonheur.
Je résume : gros moteur + gros freins + « agilité » = un vrai gros jouet en ville. La réputation des taxi-moto vient d’en prendre un sacré coup. Je prenais leurs pilotes pour des virtuoses tant il était difficile de les suivre en F6C sur le périph bondé, et voilà qu’ils retombent dans leur triste condition humaine. Cette moto en ville est un gros scoot, efficace en diable. Et que je te remonte de la file en veux tu, en voilà, et que je te slalome entre bus et camions de livraison, et que je m’arrache à la moindre contrariété d’un mouvement du poignet droit… je m’amuse et ne renonce seulement que lorsque le peu d’habitude de ce nouveau volume et la perspective de rendre le bestiau rayé m’incitent à la modération.
Pour les déplacements à l'arrêt, on notera la présence d’un marche arrière électrique, très utile pour les cuisses de mouche dans mon genre quand il s'agit de négocier un devers.
Mais bon, on se dit que la bête a besoin de terrains de jeux à la mesure de ses capacités. Je décide donc d’attendre la nuit (où les képis sont moins de sortie), d’enfiler mon légendaire blouson orange en vraie croûte de cuir, mon futal en skaï qui commence à me serrer les noix depuis que, la quarantaine approchant, les bourrelets me traquent et de fourguer mes marmots braillant à ma moitié qui, l’œil humide d’inquiétude me regarde partir de notre pavillon de banlieue…brôôôôôôôôôôô…….
En fait de brôôôôô, d’ailleur, le Gold fait un bruit assez naze, il faut bien le dire. On entend bien le moteur, mais une espèce de sifflement, genre turbine d’éolienne gâche tout le plaisir….A moins qu’on ne m’aie refilé une version hybride… En revanche, quand on klaxonne, ça s’entend de loin…
C’est la nuit. J’enquille l’A13 pour un petit run jusqu’à Mantes ou je tenterai de ne pas me faire dépouiller…. A ce propos, notons que la Gold est équipée d’espaces de rangements conséquents qui se verrouillent via télécommande et que, si vous êtes un peu distraits, l’affichage vous signalera une « portière mal fermée » avant votre départ… la classe !
Je me calle à un petit 140. Le compteur est superbe de nuit et nous évite ces merdes analogiques qui polluent la production actuelle. Rien que de l’aiguille rouge qui monte et qui descend sur fond noir et chiffres blancs. Calme, luxe et volupté, je vous dis. Il y a aussi un ordinateur de bord réservé aux « à cotés », et ils sont nombreux. D’ailleurs, il y a tellement de boutons sur cette bécane qu’on a un peu de mal à trouver ses marques au départ. Sur l’écran, tout y est lisible, y compris la température de 19°C à cette heure. On regrettera pourtant que les boutons permettant d’accéder à certaines informations (trip partiel, infos…) de même que les molettes de température ne soient pas éclairés comme ceux de la radio que je ne tarde pas à mettre en route histoire de voir si un sourdingue comme moi peu capter quelque chose à cette vitesse de croisière. Et puis là aussi, je suis surpris, ce n’est pas du Bose mais le son et net et clair.
Le flot des voitures commence à diminuer un peu.
Brusquement, une porte spatio-temporelle s’ouvre devant moi et me projette sur la célèbre portion allemande de l’A13. J’envoie les Watt. L’accélération est moins franche que celle observée à bas régime mais ça accélère tout de même. En fait, on ne s’aperçoit pas vraiment qu’on roule à 180 et quand je rends la main, la barre des 200 kmh passée, je n’ai pas vraiment eu le temps de me sentir en danger. Je reste à une allure soutenue, pendant que des variétés genre Star Ac N°26 vrillent mes tympans, mais à 170, de nuit, au milieu des caisses on évite tout de même de bidouiller son poste.
Je sors à Mantes et enquille la départementale qui passe par Thoiry.
Là, plus une caisse, plus une bécane, plus une mob, plus un bonhomme, plus un chien…rien, même pas un black de Marly-Gomont, le désert. Plus de lumières autres que la mienne non plus d’ailleurs, ce qui me permet de constater que la Gold, ça éclaire un max !!! On voit loin, très loin et les lièvres n’ont qu’à bien se tenir jusqu’à 5 mètres de chaque coté de la route….je les ai à l’œil.
J’enroule.
Les suspensions sont un modèle du genre, jamais testé mieux même sur mon FJ ou mon Varadero. On a l’impression de flotter sur la route. Très agréable ça.
Je caille un peu. Normal, au fin fond de la pampa des Yvelines, il fait maintenant 10°C et mes petits gants d’été me rappellent que nous sommes en octobre. Pas de problème, tata Gold a pensé à tout. Et hop !! un petit coup de poignées chauffantes et, histoire de voir comment ça fait de péter sur du cuir tiède, un petit coup de siège chauffant aussi. Pendant qu’on y est, j’ouvre l’aération qui permet d’avoir un souffle chaud sur le bas des guiboles. Pas grande différence avec la version « aération fermée » ce qui me laisse craindre qu’il doit faire très chaud en Gold l’été, d’autant plus qu’en ville, le ventilateur s’est également déclanché à plusieurs reprises…un point positif pour le 1500 dont le moteur même pas habillé d'un string n’a pas ce genre de problèmes.
A 110 en cinquième sur de la petite route, c’est le pied total.
En passant pas Jouars, j’enquille la nationale pour rentrer au bercail après 130 bornes qui sont passées comme dans un rêve. D’ailleurs, j’en ai loupé ma sortie d’autoroute, c’est tout dire.
Et tout ça pour une consommation de 6,5 litres….ridicule ! Surtout par rapport au F6C qui aurait bien taquiné les 10 litres dans une utilisation similaire
Quand je suis remonté sur mon char ça m’a quand même fait un petit choc.
J’ai trouvé la selle dure et je me suis dit, "c’est quoi cette poutre qui n’avance pas et qui ne freine pas du tout ? "
Mais bon, on aime le style « dépouillé », les vrais chromes, le bruit rauque d’un moteur, conduire un machin qu’on ne croise pas à tous les coins de rue ou on n’aime pas et puis, ce n’est pas demain la veille (ni aujourd’hui d’ailleurs vu que je n’ai pas joué les bon numéros à la super cagnotte et à Euromillions vendredi 13) que je trouverai 27 000 euros non plus, sans parler de l’assurance et de l’entretien qui, comme chacun sait, est proportionnel à la taille de la bécane (surtout chez Honda) qui elle même va avec celle du portefeuille et l’age du capitaine…..
Yosh